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Quel départ pour le sans gluten ?


La maladie coeliaque a été décrite pour la toute première fois par un médecin grec nommé Arateus en l'an 100 avant JC. Pendant longtemps cette maladie est incomprise, les remèdes manquent et les malades qui en souffre se sentent bien seuls. C'est le cas du très célèbre écrivain français Jules Verne, avec sa santé fragile alors qu'il débarque à Paris en 1848. A lépoque, les symptômes sont souvent associés à la folie. Il ne trouva personne de son époque pour lui expliquer ce qui lui arrivait.

En 1887, le docteur Samuel Gee décide d'établir une sémiologie précise de la maladie (recherche de signes caractéristiques). Il soupçonne des causes alimentaires et évoque une possible malabsorption chez ses patients.

 

Sans gluten et Histoire

Il faudra attendre cependant 1953 et les travaux du Dr. Willem Karel Dicke qui cible la présence de gliadine et met en oeuvre les premiers régimes d'exclusion.

10 ans plus tard, on s'aperçoit que les problèmes ne sont pas seulement liés à la gastro-entériologie, des liens sont établis avec une maladie de peau (la dermatite herpétiforme). Encore plus récemment, des atteintes nerveuses au cervelet (perte du sens de l'équilibre) et aux motoneuronnes (paralysies) sont mises en évidence. De nos jours, de nombreuses études sont en cours pour permettre d'élucider de nombreuses questions.

Willem Karel Dicke 1905-1962

Jules Verne 1828-1905

La métamorphose du blé


L'histoire du blé commence il y a environ 500 000 ans par un croisement accidentel entre les graines de 2 céréales rustiques à savoir l'engrain et l'égilope (une plante herbacée). Au temps des premières cultures, nos ancêtres ont fait le choix de cultiver cette plante puis de la croiser avec d'autres variétés végétales jusqu'à l'obtention d'un blé dur (encore utilisé de nos jours pour faire des pâtes) et d'un blé tendre (utilisé lui pour les pains et patisseries). Toutes ces variétés sont déjà riches en gluten.

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